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BALLADE VI.
Splendeur d’Amonr.
Je ne sais, dames, quel cas fait de moi Amour,— car il me tue, et la mort m’est cruelle, — et je crains davantage de le sentir moins vivement !
Dans le milieu de mon esprit resplendit une lumière des beaux yeux, dont je suis épris, (lumière) qui contente l’âme. Il est vrai que d’heure en heure il en descend un rayon, qui me sèche un lac (de larmes) dans le cœur avant de s’éteindre. Amour fait cela chaque fois qu’il me rappelle la douce main et le serment sincère qui devraient faire la sécurité de ma vie.
BALLADE VII.
Sur la vertu dédaigneuse et cruelle de sa Dame.
Vous qui savez raisonner d’Amour, écoutez ma ballade attendrissante, qui parle d’une Dame dédaigneuse, laquelle m’a ravi le cœur par son mérite.