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Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/116

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LIVRE TROISIÈME.

CANZONE I.

Il charge Amonr de le venger de la cruauté d’une Dame. (Composée à Pailone ponr Utaoonna pictni drgli Sfrooigiti.)

Je veux être âpre dans mon langage comme l’est dans ses actions cette belle pierre (jrietra), qui d’heure en heure acquiert une dureté plus grande et une plus rude nature, et enveloppe sa personne d’un (vêtement de) jaspe, tel que, par lui, ou parce qu’elle (la flèche) s’y émousse, il ne sort jamais du carquois une flèche qui l’atteigne à nu : et Elle s’acharne, et ne prend nul souci que l’homme se gare et se dérobe aux coups mortels, qui l’assaillent