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SONNET I.
A Cino da Pistoja, qui était resté longtemps sans lai écrire, et qui lui parlait de ses amonrs.
Je me croyais complètement être privé de ces rimes vôtres, Messire Cino, (rimes) qui se cherchent désormais un autre chemin à mon navire, plus éloigné du rivage ;
Mais puisque j’ai, de vous, plusieurs fois entendu que vous (vous) laissez prendre à tout hameçon, qu’il vous plaise de reconnaître un tant soit peu à cette plume le doigt fatigué :
Qui s’enamoure, comme vous faites, et à tout plaisir se lie et s’arrache, montre qu’Amour le darde légèrement…
Si votre cœur se plie à tant de désirs, pour Dieu ! je vous prie de le corriger, afin que (vos) actions s’accordent avec (vos) douces paroles.