Sonnet Xii (page 58).
A propos du nom de la dame de son ami Guido, Dante trouve ici une étymologie qui vaut peut-être la peine d’être citée : « Cette première dame, dit-il, est appelée Primavera (printemps), seulement à cause de cette venue qu’elle fait aujourd’hui. Car j’ai poussé l’inventeur du nom à lui donner celui de Primavera, ce qui signifie elle viendra la première (prima verra), le jour que Béatrice se montrera après la vision qu’a eue son fidèle… »
Sonnet Xiii (page 59).
Ce sonnet est cité entre tous ceux de la A’fe Nouvelle. Il est peu de recueils d’anciennes poésies italiennes qui ne s’en soient emparés. Il semble qu’une atmosphère suave et gracieuse vous arrive en le lisant.
Il est trois ou quatre sonnets seulement que Dante ail jugés assez simples et faciles à comprendre pour ne point les accompagner de-commentairt-s. Celui-là en est un. Ce n’est pas souvent qu’on fait pareille rencontre dans les œuvres du poëte florentin !
Parini trouve que ce sonnet est le plus tendre et le plus pathétique dont puisse se vanter le parnane italien.
Sonnet xiv (page 60).
« Non-seulement ma Dame devient l’objet des hommages et des louanges de tous, mais, de plus, beaucoup