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Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/247

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M. Ferdinando Arrivabem ; nous apprend qu’un certain signor CanonicoDionisi prétendit qu’une crasse ignorance pouvait seule attribuer à Dante celle ballade, qu’il dit n’être pasde lui, —et met en regard les deux opinions de Jacopo Mazzoni, qui la cite comme de Dante dans un de ses ouvrages, et de Salvini, qui en cite aussi plusieurs vers dans une note, en l’attribuant à notre auteur.

Sonnet i (page 77).

Le sommaire de ce sonnet est incomplet et forme juste un contre-sens ; il faut le lire ainsi : « // envoie ses vers à sa Dame, et les prie de ne pas demeurer avec celle qui favail détourné de la pensée de Béatrice. » — Dante fait allusion a la dame compatissante du premier livre, dame qu’il s’était surpris à contempler avec trop de complaisance après la mort de sa chère Béatrice. Il revient à cette dernière, et envoie ses rimes lui faire serment de fidélité.

Le quatrième vers de ce sonnet est le premier de la canzone I du livre IV. (foir aux notes de cette canzone.)

Sonnet il (page 78).

Ce sonnet doit certainement se rapporter au temps où Dante écrivait la ballade 1 et le sonnet III du livre I. Les vers que, pour dépister les curieux, il adressait, du vivant de Béatrice, à des amantes simulées, lui ont inspiré ceux-ci, dans lesquels, en s’adressant a ses rimes mêmes, il explique sa précautionneuse supercherie. — Il tient à ce que ses lecteurs ne tombent’point dans l’erreur qu’il avait rendue possible.