Page:Dante - Rimes, 1847, trad. Fertiault.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

notes se composent de remarques et commentaires plus longs, et dont la lecture, tout en étant souvent importante, l’est cependant d’une façon moins immédiate.

Plusieurs manières s’étaient présentées à nous lorsque nous avons commencé à traduire. Une de celles qui nous séduisaient le plus était la traduction ligne pour vers. Nous avions déjà donné cette forme à plusieurs pièces, lorsque la crainte d’imposer une lecture trop pénible nous arrêta. C’est bien la traduction dont l’allure est la plus strictement fidèle ; mais en songeant au mysticisme, au style quintessencié, à l’obscurité même de certaines pages de ce recueil, nous quittâmes cette première résolution, et nous suivîmes la forme adoptée ici. — Ce n’est guère moins, du reste, que la traduction ligne pour vers ; ce n’est qu’un peu plus de facilité pour la lecture ; ce n’est que pour éviter des lignes coupant à chaque instant la phrase ; ce n’est, à vrai dire, que pour donner plus de suite aux mots, moins de fatigue à l’œil.

De toutes ces pièces traduites dans le premier système, quelques-unes cependant n’y perdaient