à l’égal de lui-même, surtout quand on arrive a cette chute si dolente et si remplie de l’amertume du cœur : « Qu’il vous plaise de ne pas vous rendre chère à mes yeux ! »
En fait d’expression, on peut remarquer : <t La mort, qui m’entre beaueoup plus am’ere dans le cœur. »
Sonnet xn (page 90).
Il continue à peindre avec des couleurs énergiques la tristesse de l’état où Amour l’a réduit. — La comparaison qu’il y fait de son teint avec celui d’une personne morte se retrouve plusieurs autres fois dans le cours de ce recueil.
Ballade iv (page 91).
Le mot nuvoletta, a-t-il, dans cette pièce, un sens que nous n’avons pu découvrir ? renferme-t-il une de ces allusions qui sont demeurées le secret du poëteî Nous ne savons. La manière dont nous l’avons traduit ne nous satisfait pas complètement. — A part cela, du reste, cette ballade est a ranger parmi les pages gracieuses de ce livre.
Ballade v (page 92).
Dans ses notes sur les poésies de messire Cino da Pisloja, Sébastiano Ciampi observe que cette ballade, attribuée à Dante dans l’édition des Giunti, est, dans beaucoup de manuscrits, donnée à Cino, à qui Trissino la concède encore, en la citant comme modèle dans sa Poétique.