LIVRE TROISIÈME.
Canzone i (page 109).
Cette canzone est une de celles que certains commentateurs attribuent a Dante. Néanmoins M. Ârrivabene y reconnaîtra touche du poëte florentin, au ton d’âpretéet d’acerbe courroux qui y règne, et qui suffit, selon lui, pour faire distinguer les rimes de son poëte de celles de tous les autres.
Le sommaire dit pour qui cette pièce a été composée… Ce n’est plus pour Béatrice, mais bien pour madonna Pietra, de la noble famille padouaune des Scrovigni. La rime du second vers (pietra) fait allusion au nom de cette dame, que nous retrouverons encore. — Quelques-uns voulaient qu’il y fût question de Béatrice ; mais Ugo Foscolo, dans les notes de la Chevelure de Bérénice, trouve que les cheveux blonds dont il y est fait mention sont plutôt ceux de la madonna Pietra que de la belle et chère Florentine.
Le premier vers de cette canzone est dit emprunté de