Voici le texte de ce tercet, pour l’interprétation duquel nous renvoyons nos lecteurs à notre traduction :
« Se ’1 vostro ctior si piega in tante voglie, Per Dio vi priego che voi ’1 correggiate ; Sicchè s’accordi i fatti a’ dolci detti. »
N’est-il pas surprenant d’entendre Dante dire une semhlable chose ?
Sonnet n (page 201).
Cette pièce sert de sujet a M. FdO Arrivabene pour s’écrier : « Qu’aurait donc dit le père Pompeo, s’il eût commenté les Rimes, en rencontrant un pareil sonnet ! » — Le père Pompeo a commenté la Divine Comédie, et a blâmé Danle d’avoir, dan s le cinquième tercet du chant xvi du Paradis, comparé Béatrice à la suivante de Genèvre (Ginevra. — Se reporter à l’épisode de Francesca di Rimini). Il est certain que, si cette comparaison l’a lâché, il eût poussé les hauts cris à la lecture de ce sonnet gracieux, mais, il est vrai, un peu erotique.
C’est une fantaisie charmante et tout artistique à la fois que ce désir de vie amoureuse répartie et goûlée entre quelques groupes amis ;… on dirait qu’on a devant les yeux un de ces croquis où le dolce far niente de la vie italienne se traduit par des collations, des chants et des baisers, au bord des eaux fraîches et sous des arbres pleins d’ombre.
Nous ne ferons pas comme le père Pompeo, nous ne nous voilerons pas la face devant ce séduisant tableau, certain qu’aucune foudre n’éclatera pour nous frapper.