Cette deuxième partie commence à : à peine étaient
arrivées…
Les réponses suivantes ont été adressées à l’auteur du sonnet.
Tout amoureux désire[2]
Que son cœur soit connu de sa Dame.
Et c’est cela que l’Amour a entendu te montrer
Lorsque ta Dame humblement
S’est repue de ton cœur brûlant,
Pendant son long sommeil,
Enveloppée d’un manteau et insensible.
L’Amour se montrait joyeux en venant
Te donner ce que ton cœur désirait,
En unissant ainsi deux cœurs.
Et quand il connut la peine amoureuse
Qu’il avait infusée en elle,
Il partit en pleurant de compassion pour elle.
|
guido cavalcanti.
Tu as vu à mon avis toute perfection[3],
Et tout ce que l’homme peut sentir de bon et de bien,
S’il est dominé par le puissant Seigneur
Qui gouverne le monde de l’honneur.
|
- ↑ Ce sonnet est attribué, dans l’édition de M. Whitehead, à Cino da Pistoja. M. Scherillo semble l’attribuer à Torino de Castel Florentino (alcuni capitoli… p. 330).
- ↑ Naturalmente chere (chiede) ogn’ amadore…
- ↑ Vedesti al mio parer ogni valore…