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Page:Dante Alighieri - La Vie nouvelle, traduction Durand Fardel.djvu/157

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CHAPITRE VII


O voi che per la via d’Amor passate

Ce sonnet a deux parties principales : dans la première, j’entends appeler les fidèles de l’Amour par ces paroles du prophète Jérémie : O vos omnes qui transitis per viam, attendite et videte si est dolor sicut dolor meus[1], et les prier de vouloir bien m’entendre. Dans la deuxième partie je raconte où m’avait mis l’Amour, dans un sens autre que celui que montrent les dernières parties du sonnet, et je dis ce que j’ai perdu. Cette seconde partie commence à : l’Amour, non par mon peu de mérite…

On a recueilli, parmi les pièces se rapportant (spettanti) à la Vita nuova, la Ballade suivante que Fraticelli croit pouvoir affirmer être une de ces cosette per rime que Dante dit avoir écrites (il ne signale pourtant que le sonnet reproduit

  1. Ô vous tous qui passez, faites attention, et voyez s’il est une douleur semblable à la mienne.