vine renaissance a été nommé l’illumination, précisément parce qu’il initie l’homme à la lumière et qu’il est pour nous le commencement des illuminations célestes. Car quoiqu’il appartienne à toutes institutions sacramentelles de communiquer la lumière divine, toutefois c’est le baptême qui m’a, pour ainsi dire, ouvert les yeux, et c’est par la lumière auguste qu’il m’a donnée que je m’élève à la contemplation des autres saints mystères.
Il fallait dire ces choses avant de fixer le regard de notre attention sur chacun des rits qui s’observent en la célébration de l’Eucharistie, et sur leur signification profonde.
DEUXIÈME PARTIE.
Mystère de la communion ou synaxe.
L’hiérarque, après avoir prié au pied de l’autel sacré, l’encense d’abord, puis fait le tour du temple saint. Revenu à l’autel, il commence le chant des psaumes que tous les ordres ecclésiastiques continuent avec lui. Après cela, des ministres inférieurs lisent les très-saintes Écritures, et ensuite on fait sortir de l’enceinte sacrée les catéchumènes, et avec eux les énergumènes et les pénitents : ceux-là restent seuls qui sont dignes de contempler et de recevoir les divins mystères. Pour le reste des ministres subalternes, ceux-ci se tiennent auprès des portes fermées du saint lieu ; ceux-là remplissent quelque autre fonction de leur ordre. Les plus élevés d’entre eux, les diacres s’unissent aux prêtres pour présenter sur l’autel le pain sacré et le calice de bénédiction, après