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CHAPITRE VII.

DES CÉRÉMONIES QUI SE FONT POUR LES DÉFUNTS.


Argument. — On voit dans la première partie, I, que les saints sortent de la vie avec joie et pleins de l’espérance d’un bonheur parfait, et que leurs corps ressusciteront dans la gloire ; II, que diverses erreurs furent enseignées en ce point, et que ceux qui ont mal vécu meurent avec tristesse ; III, que les fidèles se réjouissent à la mort des saints.

On décrit dans la deuxième partie les rits usités pour la sépulture des fidèles, soit ecclésiastiques, soit séculiers.

La troisième partie manifeste, I, ce que signifie la sépulture des fidèles ; II, ce que signifient les cantiques et les leçons ; III, pourquoi l’on donne la sépulture à ceux qui sont encore dans les travaux de l’expiation, les catéchumènes pourtant exceptés ; IV, pourquoi l’hiérarque fait diverses prières sur le défunt et le salue ; V, quelles promesses furent faites à ceux qui meurent saintement, et ce que c’est que le sein d’Abraham ; VI, pourquoi l’on prie pour les défunts, et auxquels d’entre eux servent ces prières ; VII, que l’hiérarque, comme interprète de Dieu, garantit au défunt l’accomplissement des divines promesses, en conséquence de son pouvoir de lier et de délier ; VIII, pourquoi l’on fait des onctions sur le défunt ; IX, ce que signifie la dernière onction, et quel est le lieu des sépultures ; X, que les invocations que l’on fait en l’ordination ne doivent pas être divulguées imprudemment ; XI, pourquoi l’on baptise les enfants, quoique privés encore de l’usage de raison.


PREMIÈRE PARTIE.


I. Il me semble nécessaire d’expliquer maintenant les cérémonies que nous pratiquons envers les morts. Car il n’en est pas des saints, comme des profanes ;