Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/28

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que Dieu se dépense ainsi sur une faible créature comme l’homme, sur ce qui n’est qu’un point dans l’univers immense. Méprisable folie ! comme si l’étendue matérielle du théâtre était la mesure des manifestations morales qui s’y opèrent et des combats de principes qui s’y livrent. Ce qui se passe dans ce monde est le spectacle qui déploie aux yeux de toutes les intelligences de l’univers les voies, le caractère, et la volonté de Dieu. Il nous appartient à nous d’en recevoir, par la grâce, l’intelligence et la puissance, pour en jouir, et afin que ce soit en nous que Dieu soit glorifié, qu’il soit glorifié non seulement par nous (car Il sera glorifié, d’une manière ou d’une autre, par toutes choses) mais en nous. C’est là notre privilége par la grâce qui est en Christ, et par notre union avec Lui qui est la sagesse de Dieu et la puissance de Dieu. Plus nous sommes de petits enfants obéissants et humbles, plus nous réalisons cette glorieuse position : un jour nous connaîtrons comme nous avons été connus.

En attendant, plus Christ est objectivement notre portion et notre occupation, plus nous