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Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/40

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vèlent ; mais Christ lui-même, devient dans ces caractères, plus personnellement l’objet de la foi et des affections du cœur. C’est une personne que nous connaissons, et pas seulement une doctrine.

Par ce moyen précieux que Dieu a daigné employer, les vérités à l’égard de Jésus sont également beaucoup plus liées avec tout ce qui a précédé, avec l’histoire de l’Ancien Testament. Le changement dans les voies de Dieu se rattache à la gloire de sa personne ; et c’est en rapport avec cette gloire que la transition des relations de Dieu avec Israël et avec le monde, à l’ordre céleste et chrétien, a eu lieu. Ce nouvel ordre, ce système céleste, tout en ayant un caractère plus entièrement distinct du Judaïsme qu’il n’aurait eu si Christ n’était pas venu, n’est pas une doctrine qui en le contredisant condamne comme nul ce qui l’avait précédé. Christ en venant s’est présenté aux Juifs d’un côté comme soumis à la loi, et d’un autre comme la semence en qui les promesses devaient s’accomplir. Il a été rejeté, de sorte que le peuple juif a perdu tout droit à la jouissance des promesses, et Dieu a pu introduire la plénitude de sa grâce. En même temps les types, les figures ont eu leur accomplisse-