gnage de Dieu dans l’évangile de Matthieu et le caractère sous lequel Jésus est ici présenté. Ensuite, en présence de Jésus ainsi révélé, nous voyons les chefs des Juifs en rapport avec un roi étranger qui connaît cependant comme système, les révélations de Dieu dans sa Parole, tout en étant entièrement indifférent à Celui qui était l’objet de ces révélations ; nous trouvons Hérode, le roi ennemi acharné du Seigneur, vrai Messie et Roi, qu’il cherche à faire mourir. La providence de Dieu veille sur l’enfant qui est né à Israël, en employant des moyens qui laissent à la responsabilité du peuple toute sa sphère d’action, et accomplissent en même temps toutes les pensées de Dieu à l’égard de ce seul vrai résidu d’Israël, de cette seule vraie source d’espérance pour le peuple. Car hors de Lui, tout devait succomber et chacun subir l’effet de son association avec le peuple coupable et rebelle. Descendu en Égypte pour éviter le cruel dessein d’Hérode qui voulait lui arracher la vie, Jésus devient le vrai cep ; il recommence, moralement parlant, dans sa personne, l’histoire d’Israël. Dans un sens plus étendu encore il a dû le faire pour l’homme aussi, comme second Adam en rapport avec Dieu ; et il recommence à ce titre,
