Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/58

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confession sincère, par la grâce, de ses péchés ; et que ceux-là seuls qui font cette confession échappent à la cognée. Les seuls arbres réellement bons étaient ceux qui se confessaient mauvais. Mais quel moment solennel que celui-ci pour le peuple chéri de Dieu ! Quel fait que la présence de l’Éternel au milieu de la nation avec laquelle il était en relation !

Remarquez encore que Jean-Baptiste ne présente pas ici le Messie comme le Sauveur venu en grâce, mais comme le Chef du royaume, comme Jéhovah qui devait exécuter le jugement si le peuple ne se repentait pas. Nous allons voir ensuite la position que Jésus prend, en grâce. Au verset, Jésus lui-même, qui jusqu’ici nous a été présenté comme Messie et même comme Jéhovah, vient à Jean pour être baptisé


    il baptise de feu ; c’est le jugement qui consume tout mal, et dont l’exécution est annoncée au verset. Mais Jésus baptise aussi du St-Esprit ; cette énergie divine dans l’homme, fait sortir l’homme de l’influence de tout ce qui agit sur la chair ; elle le place en rapport et en communion avec tout ce qui est révélé de Dieu, avec la gloire dans laquelle Dieu introduit ses créatures, en détruisant moralement en lui tout ce qui est contraire à la puissance de ces priviléges.