Page:Darby - Études sur la Parole - Nouveau Testament, Vol. 1, 1854.djvu/7

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fection de la vérité elle-même et l’universalité de l’intention de Dieu dans la révélation qu’il en a faite, se présentent à l’esprit ; et on tremble à la pensée, qu’on entreprend de donner de cette intention une idée vraie et générale, si elle n’est pas complète, ce que certainement aucun chrétien ne prétendra faire.

L’interprétation de l’Ancien Testament peut paraître à quelques personnes plus difficile que celle du Nouveau Testament, et il se peut que cela soit vrai de passages isolés ; mais quoique les écrivains de l’Ancien Testament révèlent les pensées de Dieu qu’il leur avait communiquées, et qu’on puisse adorer la sagesse qui se développe dans cette partie des Écritures, Dieu lui-même reste toujours caché derrière le voile. Si on méconnaît le sens d’une expression, on y perd sans doute, car Dieu a parlé ; mais dans le Nouveau Testament on trouve Dieu lui-même, doux, débonnaire, humain : dans les Évangiles, Dieu sur la terre ; Dieu, éclairant par une lumière divine, dans les communications subséquentes de l’Esprit. — C’est Dieu lui-même qui se manifeste ; et s’il