Page:Darby - Études sur la Parole de Dieu, 1876, Tome 2.djvu/178

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Remarquons que, dans les temps difficiles, la foi se montre non dans la magnificence du résultat, mais dans l’amour pour l’œuvre de Dieu, quelque petite qu’elle soit, et dans la persévérance qu’on y apporte à travers toutes les difficultés attachées à cet état de faiblesse, parce que ce dont on s’occupe, c’est la cité de Dieu et l’œuvre de Dieu, et que ces choses-là ont toujours le même prix, quelles que soient les circonstances dans lesquelles elles se trouvent.

Dieu bénit le travail du fidèle Néhémie, et Jérusalem est de nouveau entourée de murs ; état de choses moins touchant que celui où la cité de Dieu est gardée par l’autel de Dieu, témoin de sa présence et de la foi de ceux qui l’avaient dressé, mais preuve de la fidélité et de la bonté du Dieu qui, toutefois, lorsqu’il s’agissait d’un établissement extérieur, ne se désistait en rien du jugement prononcé sur son peuple et sur sa ville. Celui qui en rétablissait les murs n’était que le lieutenant d’un roi étranger ; et c’était la sûreté du peuple, ce que la droiture du cœur exigeait de lui, que de le reconnaître ; et c’est ce qui a lieu. (IX, 37.) Toutefois, Dieu bénit. Néhémie prend connaissance du dénombrement du peuple selon ses généalogies, se servant du registre dressé au premier retour de la