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Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/144

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non-seulement dans l’individu, mais dans le corps ; vérité que M. Wolff a entièrement perdue de vue, sauf à nier l’unité qui en résulte. Voyez Éph. II, 21,22 ; 1 Cor. III, 9, 16 ; Éph. IV, 4.

Voyons maintenant quels sont les effets de la présence du Saint-Esprit, de ce don glorieux de Dieu.

Souvenons-nous que la Parole de Dieu ne parle du don du Saint-Esprit qu’en parlant du Consolateur, de ce qui est arrivé le jour de la Pentecôte, et de ce qui correspond à ce jour-là.

Premièrement, l’amour de Dieu est répandu dans nos cœurs par le Saint-Esprit qui nous a été donné.

Les petits enfants en Christ ont l’onction du Saint-Esprit, et connaissent toutes choses (1 Jean II). Je suppose que l’on ne niera pas que ce soit le Saint-Esprit. Nous sommes oints, scellés, et avons les arrhes du Saint-Esprit dans le cœur (1 Cor. I, 21, 22). Nous le possédons, ce Consolateur, comme l’arrhe de l’héritage ; nous sommes scellés,— nous sommes scellés pour le jour de la rédemption (Éph. I, 13 ; IV,30).

C’est un Esprit d’adoption dans nos cœurs, de sorte que nous jouissons de notre relation avec le Père (Gal. IV, 6).

Il nous donne la certitude que nous sommes en Christ (1 Jean III, 24).

Il lutte en nous contre la chair, et produit des fruits (Gal. V, 17, 22).

Il affranchit, vivifie, mortifie les actions du corps, conduit, crie : Abba, Père ; il rend lui-même témoi-