Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/152

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

l’église comme vase de sa puissance, et ainsi agissant dans l’homme, et y agissant en témoignage à la gloire et à la victoire de Christ homme. On voit (Actes II et IV) l’union de tout cela, et que dans l’état normal, la présence du Saint-Esprit produisait la grâce, l’unité, la puissance et la joie. Dieu était là, et le mal se cachait comme dompté devant sa présence, une présence qui, s’identifiant avec l’homme nouveau, avec le chrétien, s’occupait de l’état de choses où le péché avait plongé le vieil homme, et l’effet en était, comme à Samarie, tout naturel (quoique la malice du cœur s’y opposât) ; il y avait grande joie dans cette ville-là. Mais le but n’était pas seulement de rendre, afin que le monde crût, témoignage à la grâce de Dieu et à la victoire du Fils de l’Homme sur la puissance de Satan ; témoignage rendu, dans l’église agrégée, par la grâce souveraine, à la gloire du Fils lui-même, qui ne prenait pas à honte d’appeler ceux qui étaient sanctifiés ses frères. L’église elle-même était aussi le but. Dieu avait donné ses bien-aimés à Christ. Christ avait entrepris leur salut. Il a aimé l’église, et s’est donné pour elle, afin de la laver par le baptême d’eau par la Parole, et de se la présenter une église glorieuse, sans tache, ni ride, ni aucune chose semblable. Ainsi, il la nourrit et la chérit comme sa propre chair. Il ne s’agit pas ni de manifester ses droits et sa gloire au monde, quoique sa gloire s’y trouve, et s’y trouvera plus tard d’une manière beaucoup plus évidente, savoir quand l’église entière sera parvenue à la perfection : il ne s’agit pas non plus de l’opération de Dieu propre-