Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/16

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Esprit, que les ministres sont ambassadeurs de Christ.

J’admets pleinement qu’il est parfaitement conséquent. À la fin de l’économie juive, les formes (telles que la sacrificature, etc.) et la puissance (Christ qui était sans forme) sont trouvées en opposition. Il en est de même maintenant ; la foi choisit la puissance et les choses éternelles ; l’incrédulité s’attache toujours aux formes. La réforme, précieuse sous tant de rapports, mêlait ensemble des choses qui étaient de Dieu et d’autres qui étaient de l’homme ; la manifestation de l’énergie du Saint-Esprit les démêle. Ceux qui n’ont pas la foi pour s’appuyer sur Dieu tout seul, se jettent maintenant hardiment du côté des formes, et applaudissent à l’aveu que produit la franchise de la jeunesse, ou une certaine complaisance envers soi-même ; et, cet aveu, c’est que la puissance n’entre pas dans leur plan ; ils sont ministres, ou plutôt leurs ministres sont ambassadeurs de Christ, parce que leur Ministère n’est pas un don du Saint-Esprit !

Est-il besoin d’en écrire davantage pour les âmes simples qui marchent dans la foi ? Non ; mais il ne manque malheureusement pas de gens qui cherchent à embrouiller les autres, ni de personnes qui s’attachant un peu à la lumière, un peu à leurs aises selon la chair, sont prêtes à tomber dans les pièges que des raisonnements d’homme peuvent leur tendre.

Je désire seulement que l’on fasse bien attention à ce qui en est. Dieu a permis que la chose soit dite hautement ; on ne peut plus s’y tromper. M. Wolff