Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/162

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tuellement très-évidente, quoique ce ne soit pas une variété semblable à celle qui existait au commencement. Grâce à ce que le système Wolff a prévalu en pratique dans l’église, tous les dons sont confondus et leur distinction perdue ; mais il est très-facile à un homme spirituel de distinguer entre quelqu’un qui a un don pour enseigner, et celui qui a un don d’exhortation, ou celui qui a un don d’évangéliste. Du reste, le système en vogue empêche le développement des dons. Cela n’est pas étonnant, quand, « avec études, tous prêchent sans don. » (P. 94.)

Page 71, 6°. Il n’est pas dit que les disciples, à Samarie, reçurent les dons outre le don du Saint-Esprit. Il est dit qu’ils avaient été baptisés au nom du Seigneur Jésus, mais que le Saint-Esprit n’était descendu sur aucun d’eux. Rien de plus positif et de plus clair. Que le Saint-Esprit ait agi dans leur cœur pour y produire la foi par la révélation de Jésus, je ne le nie pas ; mais, dans la Parole de Dieu, cela n’est jamais appelé le don du Saint-Esprit. Il n’est pas dit un mot d’un Saint-Esprit qu’ils eussent reçu après avoir cru ; le contraire est dit expressément.

Page 72, 7°. Que les dons fussent la manifestation du Saint-Esprit, de ce don du Saint-Esprit, cela est parfaitement vrai. Cela convenu, la Parole de Dieu appelle dons du Saint-Esprit, non pas seulement des signes de puissance, mais, selon la piété et la vérité que produit la grâce, toutes les instrumentalités de bénédiction qui se trouvaient dans l’église : l’exhortation, la parole de sagesse, la parole de connaissance (1 Cor. XII, Rom. XII). C’est