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Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/166

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prits n’était pas régler. « Que les autres jugent, » est-il dit (1 Cor. XIV , 20), quand les dons étaient en exercice. Les règles pour l’exercice des dons sont données dans ce passage ; et il me s’agit pas du don de discerner les esprits : responsabilité du reste attachée à tout chrétien (1 Jean IV), quoiqu’il y ait eu sans doute des personnes spécialement douées pour cela.

Page 74, 19°, est une confusion extraordinaire : Premièrement les femmes avaient des dons comme les hommes ; certains dons, selon la promesse expresse de Dieu par la bouche de Joël : mais l’exercice des dons était réglé chez les hommes et chez les femmes par le Saint-Esprit, qui les avait donnés, et qui avait le droit de régler l’emploi de ce qu’Il avait confié ; c’est ce qu’Il a fait par l’autorité de saint Paul.

Page 74, 20°. L’évêque n’était qu’une charge ; mais il est demandé, comme qualité de l’évêque, un don (χαρισμα), celui d’être propre à enseigner : peut-être peut-on ajouter celui de pasteur. Mais les qualités des évêques ne touchent en rien la question des dons qui se trouvaient, selon l’auteur lui-même, à côté du ministère.

Page 75, 21° et 22°. M. Wolff y arrange les choses très-commodément, pourvu que l’on considère la puissance du Saint-Esprit comme n’étant d’aucune importance dans l’église ; cette puissance qui faisait, par exemple, que les hommes se jetaient la face en terre, et confessaient que Dieu était là ; puissance qui selon M. Wolff a entièrement cessé. La prophétie qui était en édification, consolation, exhortation,