Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/177

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M. Wolff voit en Gal. VI, 6, un ancien rétribué ! Mais il n’y a là pas un mot ni d’ancien, ni de rétribution proprement dite. Je ne conçois pas quel désir de dégrader le ministère se retrouve constamment dans cette brochure. Un ministre rétribué sans don ! — Voilà l’idée que M. Wolff se forme du ministère ! Elle me paraît bien triste.

L’apôtre veut la libéralité en toutes sortes de bonnes choses envers ceux qui enseignent : c’est une chose précieuse. Mais pourquoi chercher à attacher l’idée de rétribution, et à détruire celle d’amour et d’honneur, d’attachement et d’affection ? M. Wolff n’a pas osé traduire τιμης (1 Tim. V) par salaire. Il le traduit par honorer, et je crois avec Calvin, Luther, et les traducteurs anglais, qu’il a raison.

Que l’apôtre ait voulu que lorsqu’il y avait à choisir un évêque, on le choisît propre à enseigner, cela est incontestable. Dire qu’il n’y eût point d’autres évêques, c’est ce dont 1 Tim. V, 17, fait douter.

Il est singulier que M. Wolff ose dire que les fonctions administratives ne soient pas mentionnées ; car l’apôtre parle du gouvernement de la famille par l’évêque comme d’une marque de certaines qualités convenables.

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