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Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/18

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quelque manière que ce soit, il faut, en un autre endroit de la brochure, détruire tout cela pour maintenir exactement le système du parti. Voici en quels termes M. Wolff, après avoir appelé le système de M. Rochat scripturaire (page 9), s’exprime au sujet de ce même système, page 37 de son ouvrage : « Il faut que j’ajoute ici qu’une élection d’Église telle que l’entend M. Rochat, ne peut s’accorder avec une vocation divine de l’évêque. » Et plus bas : « Si une Église, lorsqu’elle a besoin d’un pasteur, fait une votation ensuite de laquelle celui de ses membres qui a le plus de suffrages se trouve être évêque, cet évêque n’a reçu aucune vocation de Dieu ; il est établi au nom des hommes et par les hommes seuls. Ce résultat est inévitable. » Je dois donc, d’après M. Wolff, supposer très-scripturaire, que celui qui est évêque sur le troupeau de Dieu, soit établi sans aucune vocation de Dieu. Peu importe. Il y a 37 pages entre ces deux phrases, et à chaque endroit ces sentiments contradictoires soutiennent ce qui existe dans son parti.

Exemple du même esprit au sujet des Évangélistes.

Après avoir, pour soutenir le principe du clergé, assuré la distinction d’un évangéliste officiel, M. Wolff loue beaucoup (page 43) l’emploi de ceux qui n’ont pas cette charge par l’imposition des mains ; mais pourquoi ? C’est que « on les emploie aujourd’hui. » On ne devrait pas les appeler évangélistes, parce que « il faut distinguer soigneusement entre ce qui est une charge du Ministère et ce qui