Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/31

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ployé pour tous les services quelconques rendus à Christ. La seule fois qu’il est employé avec l’expression : la Parole, il a sa signification ordinaire modifiée par le mot Parole comme par tout autre. « Ce service s’occupait de cela » en contraste avec un service des tables. Mais le service des tables était autant un service spécial que celui de la Parole ; seulement évidemment moins élevé dans l’administration de la famille ; et le fait est que la seule fois que cette expression ministère de la Parole se trouve, le mot Ministère est employé d’une manière absolue (Act. VI, 1) pour signifier service des tables ; et il est ainsi expliqué, vers. 2, puis au vers. 4 le ministère de la Parole est mis en contraste ; mais, il est ajouté, de la Parole, et ainsi ce mot n’est pas employé d’une manière absolue par rapport à la Parole, mais bien par rapport aux tables.

Il me paraît que c’est limiter la chose comme la Parole ne la limite pas, que de vouloir borner l’œuvre du ministère au ministère de la Parole ; par exemple, Éph. IV, 12. Au reste c’est affirmer ce qu’il faudrait démontrer. Dans tous les cas, dans la plupart des passages, il n’en est pas ainsi, comme nous venons de le voir. Les anges n’ont pas le ministère de la Parole ; et le Ministère est mis en contraste avec celui de la Parole : Act. VI, 1-5. Le fait est que ce que M. Wolff dit là-dessus est absolument faux et contraire à l’emploi ordinaire et connu de ce mot dans la parole et hors de la parole ; si nous faisons attention à l’emploi du mot διαϰονος, ministre, celui qui fait la διαϰονια, service, cela ressortira avec plus d’évidence encore. Pour le mot