Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/41

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finir avec les dons, et le pasteur est un don donné d’en haut. Et pourquoi en finir avec les dons ? parce que, « prétendre à l’existence actuelle de ces dons, c’est établir à côté du ministère un pouvoir rival qui l’entrave. » (Wolff, p. 69).

Voilà, selon ce système, un triste rôle que jouent les dons du Saint-Esprit.

Mais on pourrait se dire : au temps des apôtres, il y avait, selon votre système (p. 77), des dons, et à côté de ces dons, un ministère entièrement distinct, il est vrai, mais qui subsistait en même temps (p. 69), qui n’était ni tué par leur moyen, ni « forcé à se jeter dans le despotisme clérical pour maintenir son rang et sa dignité. »

C’est une difficulté évidente. Voici comment on cherche à la lever ; il y avait parmi ces dons (p. 77) « le don du discernement des esprits qui jugeait de ces dons et qui leur assignait leur importance et leur place. » Où tout cela se trouve-t-il dans la Parole ? « Le prophète devait y être soumis ; » et l’on ajoute (p. 74) : « à combien plus forte raison les autres dons ! » Tout cela est une invention de l’imagination de l’auteur.

L’Apôtre réglant l’ordre du service, dit : « que deux ou trois parlent, » savoir, des prophètes,

    particulière, mais une attribution des évangélistes et des évêques, et que (n°5) le terme de docteur comprend les deux charges d’évangéliste et d’évêque.Ainsi, selon le système Wolff, la liste que Dieu nous a donnée, Éph. IV, est toute erronée ; évêque remplace pasteur, ce mot n’étant, selon M. Wolff, p. 15, que l’expression idéale de ce que doit être un bon évêque, et le mot docteur embrassant tous les deux, évangéliste et évêque, p. 47, n°6. — Il est honteux de traiter ainsi la Parole de Dieu !