Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/58

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nulle part. Nulle part il n’est dit non plus, que Dieu, selon cette puissance qui crée et qui ordonne, ait mis une telle fonction dans le corps. Cela est dit des dons en les comparant à l’œil, à l’oreille, etc., que Dieu a mis dans le corps naturel. Quand il a placé certains individus dans une telle charge, c’était, dans ce cas là, sanctionner l’existence de cette charge ; mais la Parole de Dieu ne va pas jusqu’au point de dire que Dieu avait établi la charge elle-même ; une charge n’est pas de la nature d’une fonction dans le corps. Le fait est que l’évêque était un gouvernement local ; ce n’était pas une impulsion du Saint-Esprit qui agissait en don ; c’était une charge à laquelle on était nommé. Le Saint-Esprit avait établi certaines personnes dans cette charge. Et voici l’importance de cette remarque, ce n’était pas une chose qui existât dans l’individu qui agissait de telle ou telle manière ; c’était une charge extérieure à soi que l’on pouvait désirer et pour laquelle certaine qualité était nécessaire ; ainsi, on pouvait être nommé pour cette charge, et la vocation de Dieu n’était pas dans ce cas-ci, sa puissance agissant en don ; puissance qu’il avait distribuée, que le Saint-Esprit avait distribuée ; mais cette vocation était uniquement la nomination de la part de Dieu d’un individu à la charge en question et son établissement dans cette charge. Ainsi, quand il s’agit d’une charge, nous avons la seule vraie vocation de Dieu : savoir sa nomination de l’individu. Le Saint-Esprit établissait dans cette place, dans cette fonction ; il l’établissait pas la fonction elle-même, sauf par l’acte de nomination de l’individu. Il va sans dire que le Saint-Esprit