Page:Darby - De la présence et de l’action du Saint-Esprit dans l’église 1844.djvu/76

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c’était le Consolateur envoyé par le Fils de la part du Père et par le Père au nom du Fils ; c’était l’Esprit de vérité pour convaincre le monde de péché, de justice et de jugement, pour communiquer les choses de Christ à l’Église ; car c’est l’Esprit que Christ a envoyé quand il s’en est allé. Jean XV, XVI. Luc XXIV, 49. C’était cet autre Consolateur qui devait demeurer éternellement avec les disciples, Jean XIV. Mais le don que les apôtres communiquaient ou transmettaient, n’était, de l’aveu de M. Wolff lui-même, « qu’une extension de celui que les apôtres avaient reçu eux-mêmes à la Pentecôte » ; (p. 31). Il ne s’agit pas de renoncer aux dons et de dire qu’ils n’existent plus ; mais il faut dire que l’Esprit, qui a dû demeurer éternellement avec les disciples, n’existe plus sur la terre ; c’est le don qui a été perdu non pas les dons, car l’imposition des mains était une transmission de ce qui avait été reçu ; mais ce qui avait été reçu, c’était le Saint-Esprit, le Consolateur, l’Esprit de vérité ; c’est-là donc ce qui a été perdu. Ceci est évidemment de toute gravité ; et, en même temps, rien n’est plus simple. L’imposition des mains transmettait ce que les apôtres avaient reçu eux-mêmes à la Pentecôte, et c’est là ce qui serait perdu. Mais c’était la promesse du Père, le Saint-Esprit lui-même que les apôtres avaient reçu. C’est donc là ce qui, selon M. Wolff, est perdu ! Que dirons-nous de ceux qui, pour maintenir ce qui se pratique aujourd’hui, traitent avec une légèreté si inconcevable la base de toute puissance, de tout témoignage, de toute manifestation de la gloire de Christ, de l’exis-