Page:Darby - L'attente actuelle de l'église 1840.djvu/109

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Nous voyons ici la puissance du dragon s’établir dans l’empire romain, dans la bête à sept têtes et dix cornes.

« Je vis l’une de ces têtes comme blessée à mort, » c’est-à-dire une des formes gouvernementales de l’empire romain ruinée. Mais enfin la plaie mortelle est guérie, et la forme détruite, rétablie. De plus, si nous comparons les caractères et les actes de la petite corne de la même bête de Daniel, nous verrons que la petite corne, c’est-à-dire cette petite corne de Daniel « qui proférait de grandes choses et qui détruisait trois des dix cornes, » nous verrons qu’elle devient la bête même ; c’est-à-dire que la bête se trouvera sous la puissance de cette petite corne ; comme nous pouvons dire, par exemple, que Napoléon était l’empire français, parce qu’il représentait toute la force de l’empire. Cette bête sera la puissance civile, l’empire romain apostat, ou en révolte ouverte contre Dieu.

Mais il y a aussi une autre bête (qui n’est pas l’empire romain), qui exerçait la puissance de la première devant elle.

Versets 11-14 : « Puis je vis … et elle séduisit les habitants de la terre. » Voici quelque chose qui a les formes du christia-