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faux prophète[1], que l’on reconnaîtra pour l’ancienne seconde bête, à une parfaite ressemblance de caractère, lequel est même celle du personnage qui a fait les choses que la seconde bête a faites, mais qui paraît sous cette nouvelle forme. Comparez Apoc. XIII, 14 avec XIX, 20.

Nous savons qui a exercé toute la puissance en présence de la puissance civile ; il y en a une qui fera des prodiges de toute espèce, et qui séduira les habitants de la terre.

Nous verrons plus tard la suite de tout cela.

Pour résumer ce que nous avons dit, le XIIe chapitre nous présente le dragon dans le ciel comme l’origine, la cause première de toute cette révolte ; le XIIIe nous montre comme agent providentiel visible l’empire romain sous la forme impériale ; cette bête est blessée à mort, mais sa plaie mortelle est guérie, aussi y a-t-il en sa présence une autre puissance qui séduit les habitants de la terre, et c’est quand la plaie de la pre-

  1. Le faux prophète n’est pas Mahomet, c’est la seconde bête qui a exercé toute la puissance de la première bête devant elle. Or Mahomet ne l’a pas exercée.