siége à la droite de la Majesté dans les lieux très-hauts.
Christ prendra l’héritage de toutes choses comme homme, afin que l’Église rachetée par son sang puisse hériter de toutes choses avec lui, cohéritière purifiée d’un héritage qui aura été lui-même purifié.
Rappelons donc ces deux principes :
1. Christ, dans les conseils de Dieu, possède toutes choses ;
2. En qualité d’épouse de Christ, l’Église participe à tout ce qu’il a, à tout ce qu’il est, sauf à sa divinité éternelle, bien que dans un sens nous participions à la nature divine.
Venons-en aux passages qui développent les pensées que nous avons émises.
Toutes choses, disons-nous, sont à Christ.
« Il est établi héritier de toutes choses. »
comme prophète, Christ annonçait sa venue comme le jugement terrible qui devait tomber sur la nation incrédule ; mais le conseil de Dieu quant à ce jugement, ou du moins quant au moment de son arrivée, était renfermé dans ces paroles : « assieds-toi à ma droite, « jusqu’à ce que … — » Christ, serviteur anéanti, s’attendait (comme toujours, et c’était sa perfection), à la volonté de son Père et à recevoir le royaume quand le Père le voudrait. On doit remarquer que le Psaume CX et Marc XIII, se rapportent parfaitement au même objet : les ennemis sont les Juifs qui le rejetaient. Luc XIX, 27.