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et ses amis. Saint Paul la prêchait de même aux Juifs d’Antioche en Pisidie (Act. XIII, 34), leur disant : « Dieu nous donne les saintetés de David assurées, en ce qu’il a ressuscité Jésus-Christ d’entre les morts. »

Act. XVII, 18, 30. Il annonçait au milieu des savants Gentils cette doctrine, qui était la pierre d’achoppement de leur sagesse charnelle. Socrate et d’autres philosophes croyaient bien à l’immortalité, mais quand ces hommes et d’autres curieux entendirent parler de la résurrection du corps, ils se moquèrent. Un incrédule peut discourir de l’immortalité, mais s’il entend parler de la résurrection des corps, il tourne ce sujet en dérision ; et pourquoi ? parce que, au moyen de l’immortalité de l’âme, il peut s’exalter lui-même, il peut rehausser sa propre importance ; c’est quelque chose qui s’allie à l’homme tel qu’il est : mais la poudre ressuscitée ! en faire un être vivant et glorieux, c’est une gloire qui n’appartient qu’à Dieu, une œuvre dont Dieu, Dieu seul est capable ; car si Dieu qui a réduit en poussière tous les éléments de notre corps, peut de nouveau les réunir et en faire un homme vivant, assurément il peut tout faire.