Page:Darby - L'attente actuelle de l'église 1840.djvu/74

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

dans la chrétienté même. Second point : la formation, la chute et la ruine de la puissance mondaine de l’Antechrist, dans le sens d’une puissance visible.

Je commence par Matth. XIII, 36, qui est la parabole de l’ivraie. Vous savez qu’elle nous présente cette circonstance, c’est que, pendant que les hommes dormaient, l’ennemi a semé l’ivraie dans le champ du Père de famille ; et que, sur la demande des serviteurs si l’ivraie doit être arrachée, il leur est répondu que non, que le bon grain et l’ivraie doivent croître ensemble jusqu’à la moisson. C’est donc la sentence du Seigneur, que le mal que Satan a fait dans le champ où la bonne semence de la Parole a été semée, y demeure et mûrisse jusqu’à la fin. C’est une déclaration expresse que les efforts des chrétiens n’aboutiront pas à ôter le mal jusqu’à ce jour du jugement. « Laissez-les croître ensemble jusqu’à la moisson. »

« La moisson, » c’est la fin de cet âge, c’est-à-dire de l’économie actuelle.

Ce qui agit maintenant dans le règne de Dieu c’est la grâce, et non pas le jugement ; nous n’avons point à juger le monde. Lors même que nous pouvons dire d’un tel :