Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/17

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même de l’Église et de Christ ; Lui, comme la tête, dirigeant l’Église, son corps, exerçant toute autorité sur elle ; mais l’Église, comme le corps, rendant complet l’homme mystique, selon les conseils éternels de Dieu, car il est évident qu’il ne s’agit pas ici de la personne divine du Christ ; mais, dans les conseils de Dieu, le Christ médiateur n’aurait pas été complet sans l’Église.

Disons-le, en passant, c’est cette idée qui était complétement cachée (« cachée en Dieu ») sous l’ancienne alliance, et qui ne se trouve pas révélée dans tout l’Ancien Testament. Un Christ qui n’était pas parfait tout simplement, dans sa propre personne comme individu, aurait été incompréhensible au saint le plus avancé de l’Ancien Testament. On pouvait être béni sous son gouvernement; mais que quelqu’un fît partie de Christ comme membre de son corps, aurait été inintelligible. L’union entre le Juif et le Gentil qui en découle, se présentera plus tard. Or, l’effet d’une telle union de l’Église avec Christ a été d’associer l’Église à sa domination sur toutes choses et à toute sa gloire, telle qu’Il l’a reçue comme médiateur de son Père. Telle est la force même de Éph., I, 21, 22, que nous venons de citer. C’est à l’occasion de cette union avec Christ, que l’Apôtre montre les membres de l’Église comme étant une