Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/24

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L’union et l’unité des sauvés étaient accomplies comme fait par la présence du St-Esprit descendu du Ciel. C’était un corps sur la terre, un corps visible, reconnu de Dieu, auquel tous ceux qu’il appelait à sa connaissance se rattachaient et cela en y étant conduits par le Seigneur lui-même qui opérait dans leurs cœurs : c’était l’Église de Dieu. Seulement, jusqu’alors elle était exclusivement composée de Juifs. La patience de Dieu attendait encore à Jérusalem; et, quoique par la mort de Jésus cette ville coupable dût 10,000 talents, il lui proposait encore la repentance par le témoignage du St-Esprit. Dieu se souvenait de sa miséricorde, et déclarait que sur la repentance de la nation, quelque coupable qu’elle fût, Jésus reviendrait. C’est le sujet du chap. III des Actes. Mais Jérusalem est demeurée sourde à l’appel, et ses chefs résistant comme toujours au St-Esprit, ont lapidé celui par qui Il rendait témoignage. Dès-lors, quoi que l’unité de l’ensemble soit gardée par la conversion de Corneille, un nouvel instrument de la grâce souveraine de Dieu paraît sur la scène. Celui qu’on voit pour la première fois, lors du martyre d’Étienne, et consentant lui-même à sa

    employé par les LXX, et je ne doute pas en saint Luc pour le résidu d’Israël qui devait échapper aux jugements de Dieu. Or, ce que le Seigneur en faisait, c’était de les ajouter à l’assemblée chrétienne.