Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/30

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justifié, renouvelé, héritier de Dieu; il avait les sentiments de l’Esprit, et il était gardé pour la gloire par un amour dont rien ne pouvait le séparer. Ceci bien constaté, l’Apôtre concilie (IX, X, XI) l’admission du Juif et du Gentil, sans distinction, à la jouissance de ces bénédictions, avec les promesses faites aux Juifs ; et il fait voir que les Gentils ont été entés pour continuer la ligne comme enfants d’Abraham dans la jouissance des promesses.

Mais, quoique le sujet principal de l’Épître aux Romains ne prête pas à des enseignements sur l’Église, les exhortations à la fin de l’Épître nous fournissent un principe qui découle naturellement de la révélation faite sur le chemin de Damas. C’est que, étant membres du corps de Christ, nous sommes donc membres les uns des autres (XII, 4, 5). « Car comme nous avons plusieurs membres en un seul corps et que tous les membres n’ont pas une même fonction, ainsi, nous qui sommes plusieurs, sommes un seul corps en Christ, et chacun réciproquement les membres l’un de l’autre. Or, ayant des dons différents, etc… »

L’Église est absolument une.

En outre, il est évident que l’Apôtre parle ici de ce qui est sur la terre, et lors même qu’il y eût des membres dont les âmes étaient auprès du Seigneur, ceux-ci ne pouvant plus le glori-