Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/39

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des nations, l’Église était séparée du monde, n’en étant plus. Sa formation sur la terre a commencé, selon la parole du Seigneur (Matth. XVI), après la destruction, par la croix, de la paroi mitoyenne. C’était comme un seul homme nouveau, les Juifs et les Gentils étant réconciliés à Dieu dans un seul corps. En outre, nous trouvons que, à la place d’un temple où l’Éternel demeurait, cette union des croyants d’entre les Juifs et les Gentils en un seul corps, l’Église, formait la demeure de Dieu sur la terre, et que cette demeure était par l’Esprit. Cette dernière vérité nous donne le vrai caractère de l’Église sur la terre ; caractère et élément de la plus haute portée ; caractère qui implique une responsabilité des plus graves, et, disons-le, des plus précieuses, car les chrétiens sont responsables, selon la grâce qui leur a été faite ; caractère, enfin, que, malgré son infidélité à cette responsabilité, l’Église, grâces à Dieu, ne saurait perdre, parce qu’il dépend de la grâce et de la promesse de Dieu, qui a, déclaré que cet autre consolateur, l’Esprit de vérité, ne s’en irait pas, mais demeurerait éternellement avec les siens.

Il est aussi de toute évidence que c’est sur la terre que tout ceci a lieu, quoique, tout en étant sur la terre, notre position soit d’être assis dans les lieux célestes, en notre chef, et d’at-