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sa gloire et sa domination, position glorieuse, témoignage de la grâce infinie de Dieu. C’est l’Église, la compagne de Jésus dans la gloire céleste. Or, ceci aura lieu en même temps que la gloire terrestre qui sera l’accomplissement des prophéties de l’Ancien Testament.

Pour l’administration de la plénitude des temps, Dieu réunira toutes choses dans les cieux et sur la terre, en Christ, comme chef, duquel l’Église est l’épouse et le corps. L’Ancien Testament qui nous donne l’histoire des voies de Dieu sur la terre, et dont la partie prophétique annonce ce qui en sera le résultat, ne nous révèle pas ce mystère. L’Église ne fait pas partie, en tant qu’Église, de la suite des voies de Dieu sur la terre. Objet des conseils de Dieu dès avant la fondation du monde, elle avait été cachée dans les profondeurs de ces conseils, jusqu’à ce que le Christ ayant été rejeté sur la terre, pût devenir son chef céleste ; et le témoignage de cette gloire ayant été aussi rejeté par les Juifs, qui, dans un certain sens, avaient droit aux promesses, la porte fut pleinement ouverte à la révélation de ce glorieux mystère, caché dans tous les âges. En considérant un peu les faits, soit à l’égard de l’homme, soit à l’égard des Juifs, l’opportunité de ces voies de Dieu se comprendra sans difficulté.

Jusqu’à ce que le Christ fût rejeté, l’homme