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Page:Darby - L’Église selon la Parole, 1850.djvu/68

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était de l’Église. « Si l’un des membres souffre, tous les membres souffrent avec lui. » Cette unité était bien clairement manifestée dans chaque localité, c’était l’Église de l’endroit, ainsi que les adresses mêmes de plusieurs Épîtres le démontrent ; mais cette unité locale constatait l’unité universelle. Chacun qui en faisait partie, faisait partie par cela même de l’unité universelle. Les docteurs, les Évangélistes, les Apôtres, les Timothée, les Tite, les, Paul, n’étaient pas d’une Église plus que d’une autre : les dons étaient des membres du corps. L’idée d’être membre d’une Église ne se trouve pas dans la Bible. Il s’agit d’une toute autre pensée, des membres du corps de Christ. Mais ces liens, ces jointures de fournissement qui agissent dans les Églises locales, mais qui étaient de l’Église, constataient l’unité de tout le corps et la rendait visible et parfaitement sensible au monde.

Les chrétiens se reconnaissaient et étaient reconnus comme étant un corps, un seul corps bien connu et bien dessiné, comme ayant des intérêts communs et les liaisons les plus étroites, comme un corps à part du monde. Le St-Esprit ne peut pas unir le monde et l’Église, qu’Il a tirée du milieu de ce monde. Si elle est une dans le monde, il est évident que son devoir est de glorifier le Seigneur dans cette unité et par cette unité, et comme un tout ; car c’est