Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/11

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confirmé par cette circonstance que le Seigneur lie ce qu’il dit de l’adoration que veut le Père à ce qui subsistait anciennement à Jérusalem.

Le culte judaïque tout entier supposait, il est vrai, que le peuple était en relation avec Dieu, que même Dieu était venu habiter au milieu de lui. Mais, dans toutes les circonstances qui le caractérisaient, il mettait en évidence que le peuple lui-même ne pouvait pas s’approcher de Dieu. Au reste, c’était là une pensée essentielle à tous les rapports existant entre Dieu et le peuple. Dieu l’avait racheté d’Égypte à main forte et à bras étendu ; Il l’avait porté sur des ailes d’aigle et l’avait amené jusqu’à Lui. Il lui avait donné comme signe de la délivrance promise, qu’il l’adorerait sur la montagne de Sinaï, au pied de laquelle Il l’a en effet conduit, avec des preuves réitérées de sa patience et de sa bonté. Là, Dieu se manifeste ; mais c’est au milieu des tonnerres, du feu et avec une voix de trompette, qui fit trembler Moïse lui même, familier déjà avec les manifestations merveilleuses de la présence de Dieu. Conformément à une telle manifestation de sa gloire, Dieu ordonne qu’une barrière soit placée autour de la montagne, et que si une bête même s’approchait, elle soit lapidée ou transpercée d’un dard. Il a parlé immédiatement au peuple, il est vrai, mais de manière que le peuple a demandé qu’Il ne