ici-bas comme en étant l’objet, toute la beauté, toute la force de cette affection. Lui aussi a aimé ses disciples, comme le Père l’a aimé. Comme homme, il a été l’objet de cette affection, afin que nous la comprissions dans son application à des hommes. Ainsi il nous associe à lui-même dans la joie de cet amour, et il nous le révèle comme il le connaît lui-même. Comment aurait-il pu nous révéler cet amour, sinon comme il l’a connu ? Mais quelle grâce et quelle position pour nous ! Combien la personne même de Jésus, qui, par ses souffrances, son dévouement, nous y a placés, devient pour nous un objet d’amour, d’adoration, de dévouement de cœur ! La gloire même que nous posséderons nous est présentée par le Sauveur comme une preuve de cet amour. « La gloire, dit-il au XVIIe chapitre de Jean, que tu m’as donnée, je la leur ai donnée, afin que le monde sache que tu les as aimés comme tu m’as aimé. » Il nous aime assez pour vouloir que nous jouissions de cet amour ; aussi nous en rend-il capables. « J’ai déclaré, dit-il au même chapitre, ton nom aux hommes que tu m’as donnés du monde, et je le leur déclarerai, afin que l’amour dont tu m’as aimé soit en eux, et moi en eux. » Notre communion est avec le Pére et avec son Fils Jésus. Cette communion s’exprime en adoration envers Celui qui est révélé et envers celui qui révèle.
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