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Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/33

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plus heureux que nous-mêmes de notre propre bonheur, et dont cependant nous connaissons l’amour en aimant. Nous adorons notre Père dans une tendre confiance en sa bonté. Lui qui nous bénit de toutes bénédictions spirituelles, et compte les cheveux de nos têtes en pensant à tous nos besoins. Nous l’adorons pour ce qu’Il est ; nous l’adorons pour ce qu’Il est pour nous, qui sommes les enfants de sa maison à toujours. Nous le faisons dans la conscience que nous sommes ses chers enfants, qui se présentent devant le même Père, leur Père commun, en sorte que les affections fraternelles se développent. La joie de la bénédiction de chacun est réciproquement la joie de tous, et des louanges multipliées montent à Dieu ; car une joie qui aime et qui se retrouve dans la bénédiction d’un autre, dans une bénédiction commune, est bien plus puissante que la joie qui découle d’une bénédiction isolée, particulière à celui qui la ressent. Il y a plus de Dieu dans cette joie commune. C’est pourquoi nous voyons dans le Nouveau Testament que, bien que la conscience de cette relation soit nécessairement individuelle, pour que nous puissions en jouir ensemble, que chacun de nous doive la maintenir personnellement avec Dieu, et sous sa responsabilité propre ; également le Saint-Esprit emploie constamment le mot nous dans l’expression des affections et des