Page:Darby - Le Culte selon la parole.djvu/50

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se lier immédiatement à l’offrande faite à Dieu ; sans cela cette joie était profane. L’énergie de la piété donnait plus de force à ce lien, de sorte que le festin du lendemain n’était pas réellement séparé du sacrifice.

L’importance de la célébration de la cène dans le culte, dans ses rapports soit avec le sacrifice offert à Dieu, base de toutes nos relations avec Lui, soit avec l’amour et le dévouement de Christ pour nous (sacrifice et dévouement qui font la sphère des affections spirituelles en activité dans le culte), est suffisamment démontrée aux yeux de celui qui réfléchit aux vérités dont nous venons de parler. Mais il y a une autre vérité qui s’y rattache, et qu’il importe de signaler. Nous avons vu que le St-Esprit étant la source, la force, le conducteur de tout vrai culte chrétien rendu à Dieu, l’unité du corps formé par lui et dans lequel il agit, se trouve nécessairement mise en évidence dans le culte qu’il fait rendre aux membres du corps réunis. L’amour qui est l’âme du culte, manque dans l’une de ses formes les plus parfaites, si la conscience de cette unité n’existe pas. La présence du St-Esprit produit la conscience de cette unité, dont il est l’auteur et le lien. Or, l’une des faces de la cène, c’est l’expression de cette unité : « Nous sommes tous un seul corps, en tant que nous participons à un seul pain. » Si, d’un côté,