en Esprit, dans le Christ qui le remplit de sa gloire et de sa perfection, dans l’amour de Dieu lui-même qui nous y a introduits. La sainteté et l’amour caractérisent ce pays, ce sont les fruits qui y croissent naturellement ; ils accompagnent les actions de grâce prononcées par les cœurs de ceux qui y habitent. L’adorateur professait hautement que son Dieu avait tout accompli (v. 3). C’était en faisant cette profession, qu’il se présentait. Il la devait à Dieu, puisqu’il était là ; il aurait manqué au seul vrai sentiment de sa position, s’il ne se fût pas présenté de cette manière. Oubliait-il pour cela sa misère ? Non, sans doute. Mais elle n’était plus. Le souvenir qu’il en gardait, ne servait qu’à relever l’idée de sa délivrance. « Mon Père n’était qu’un misérable Syrien. » Ses enfants opprimés par les Égyptiens, esclaves et misérables, avaient été délivrés par le bras puissant de l’Éternel, que le fidèle venait maintenant adorer. Le chrétien était l’esclave de Satan et misérable par lui-même ; mais Dieu l’a délivré par Christ. C’est pourquoi il adore.
De plus, l’Éternel avait donné à l’Israélite ce bon pays, plein de ce qui fait la gloire de tout pays. L’Israélite lui en apportait les fruits en témoignage, avec des actions de grâce. Assis en paix dans les lieux célestes, nos cœurs n’ont-ils rien à offrir ? Ce pays n’a-t-il rien produit qui puisse être offert à Dieu en témoignage du prix