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sence dans le monde, c’était l’amour même. — Mais, outre tout cela, Jean Baptiste voit le St.-Esprit descendre comme une colombe et demeurer sur Lui. « Dieu a oint Jésus le Nazarien du St.-Esprit et de force. C’est alors seulement que, rempli du St.-Esprit, Il commence son ministère, agit officiellement comme Fils de l’homme dans le monde, et subit les tentations par lesquelles le second Adam devait être éprouvé, pour pouvoir revendiquer des droits au-dessus de la puissance de Satan, tandis que le premier Adam était tombé sous cette puissance. C’est alors qu’Il chasse les démons par l’Esprit de Dieu, et dit à sa mère : « qu’y a-t-il entre moi et toi ? » Sa vie était toute de la puissance du St.-Esprit en ministère. Par le St.-Esprit, il s’est offert sans taches à Dieu. C’était bien plus qu’un homme ; et c’était pour tant un homme, ce « Jésus le Nazarien, que Dieu avait oint du St.-Esprit et de force. »

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Notre part en tout cela a encore un autre élément. Ici, c’était l’homme, le second Adam sur la terre, accomplissant Lui-même, en présence de Satan, tout ce que l’homme spirituel pouvait offrir à Dieu dans sa vie. Il ne faisait pas du bruit