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Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/18

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blement de l’Église de ses élus en dehors du monde, pour les nourrir et les chérir jusqu’à ce qu’ils fussent présentés à Lui en gloire ; enfin, pour faire sur la terre, de cette Église, le siége de cette puissance dans laquelle le Fils de l’Homme se trouvait à la droite de Dieu. Lui qui remplissait maintenant toutes choses, étant descendu premièrement du plus haut des cieux dans les parties les plus basses de la terre, et remonté de nouveau où Il était auparavant, Il avait reçu des dons pour les hommes. Éph. IV, 8–10.

***

La Pentecôte n’a été ni un changement moral des affections, ni un souffle de vie de Jésus ressuscité ; tout cela avait déjà eu lieu. Les disciples attendaient à Jérusalem qu’ils fussent doués de puissance d’en Haut. Et, en ayant été doués, nul doute que cela n’agit puissamment sur leurs affections, parce que cela révélait puissamment Jésus ; mais la vie et les affections étaient déjà là, de même que, dans un sens encore plus élevé, la vie et les affections du Fils de Dieu étaient en Jésus avant que le St.-Esprit descendît sur Lui comme une colombe. Jésus prit place, selon les conseils de Dieu, avec les fidèles d’Israël dans le baptême de Jean, accomplissant toute justice ;