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Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/28

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pas des douze, qu’il n’était pas un Apôtre en régle ; cela se retrouve discuté plusieurs fois dans les épîtres aux Corinthiens et aux Galates. L’Apôtre prend soin de les assurer qu’en effet son ministère était indépendant de tout homme, qu’il n’avait pas consulté le sang et la chair, mais prêché Christ aussitôt que Dieu l’avait révélé en Lui dans ce but. Il base son autorité sur les preuves de puissance spirituelle qu’il avait données. Plus tard, il a des conférences avec les autres Apôtres ; il leur communique son Évangile, mais il ne reçoit rien. Dieu prend soin qu’il y ait unité entre Antioche, alors, centre d’évangélisation pour les Gentils, et Jérusalem, anciennement le seul siège, on peut dire, de l’Église ; nous voyons une coopération[1] selon les besoins ; Barnabas cherche Saul qui s’était retiré à Tarse ; et Silas se décide à rester à Antioche, trouvant une œuvre à y faire. Paul s’associe plus lard plusieurs ouvriers et engage Apollos à aller à Corinthe ; Apollos ne le veut pas. Mais, au milieu de toutes ces circonstances variées, Paul répudie d’une manière positive toutes les prétentions du

  1. L’œuvre spéciale de Pierre et de Paul a été mutuellement reconnue, aussi selon la volonté de Dieu, comme apôtre, l’un des Juifs, l’autre des Gentils. Ici remarquez que la mission générale des Apôtres aux nations, Matth : XXVIII, n’entre pas en compte du tout.