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Page:Darby - Le Ministère, considéré dans sa nature, dans sa source, dans sa puissance et dans sa responsabilité.djvu/34

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dus, au moins dans leur forme et dans leur caractère primitifs. Je parle seulement du fait ; je laisse à d’autres la tâche de dire pourquoi cela est arrivé et jusqu’à quel point cela peut se justifier ou devrait l’être.

C’est un sujet très-sérieux pour les âmes qui aiment la gloire de Christ et de son Église et reconnaissent la puissance du St.-Esprit.

Toutes ces choses, quoiqu’elles fussent dans un certain sens un témoignage de l’amour de Dieu, pouvaient s’exercer sans amour ; il s’agissait plutôt ici de puissance. Aussi l’Apôtre présente-t-il ici une plus excellente voie. L’amour ou l’édification auraient dû en diriger l’exercice ; et là ce n’était pas le cas ; la discipline devait intervenir, comme l’Apôtre nous l’enseigne dans ces chapitres. Les dons en eux-mêmes étaient plutôt l’expression de la puissance ; c’est pourquoi l’Esprit, en tant qu’Il exerce l’autorité de Christ dans l’Église, règle et contrôle l’exercice des dons qu’Il avait confiés à tel ou tel individu, et le réprime même quand il ne s’en sert pas dans le but de l’amour pour l’édification du corps. Voilà ce qui se trouve dans l’Épître aux Corinthiens.

***

Dans l’Épître aux Éphésiens, ce n’est pas autant Dieu qui opère dans l’ensemble du corps,